Auxiliaire de vie aux familles : faire face à la maladie d’Alzheimer
En tant qu’auxiliaire de vie aux familles (ou Assistant de Vie aux Familles, aussi appelé ADVF), vous serez parfois confronté à des personnes âgées qui souffrent de la maladie d’Alzheimer. Elle est la pathologie neurodégénérative la plus répandue en France. Donc, en tant que travailleurs du secteur de l’aide à la personne, vous serez amené à côtoyer des individus qui en sont atteints.
Apprenez à identifier la maladie même à un stade léger et découvrez comment aider les malades à tendre autant que possible vers une forme d’autonomie. Alzheimer est une maladie difficile à vivre, autant pour la personne aidée que pour son entourage. Découvrez comment les soulager en facilitant leur quotidien.
ADVF : savoir reconnaitre et appréhender la maladie d’Alzheimer
Alzheimer est une maladie dégénérative qui entraine une accumulation anormale d’une protéine (TAU) au niveau des neurones. Malheureusement, cela cause un certain nombre de symptômes qui ont tendance à empirer au fur et à mesure que la pathologie progresse.
En tant que professionnel de l’aide à la personne, vous devrez être en mesure de déceler la maladie, même à un stade précoce. En effet, votre rôle est aussi de veiller au bien-être des personnes aidées et de signaler tout comportement qui vous semble anormal.
Au cours de votre formation en ligne au titre pro ADVF, vous apprendrez à identifier les symptômes d’Alzheimer à ses différents stades :
- Léger : des pertes de mémoire qui débutent par des choses de la vie quotidienne. Cela peut être une confusion dans l’heure, les prénoms, des numéros de téléphone… Généralement, cela s’accompagne de sautes d’humeur et d’une légère désorientation dans l’espace.
- Modéré : la personne a de plus en plus de mal à se souvenir d’événements récents et il devient difficile de reconnaitre les visages de son entourage. Il devient plus ardu de réaliser des actes simples du quotidien.
- Avancé : une perte totale de mémoire et une incapacité à reconnaitre les membres de sa propre famille. Cela entraine aussi une perte d’autonomie très importante. La personne ne peut plus s’alimenter, elle devient incontinente, peut adopter un langage agressif, développer des troubles psychiques…
LE RÔLE DE L’AUXILIAIRE DE VIE FACE À LA MALADIE D’ALZHEIMER
Habituellement, ce sont les proches de la personne qui est atteinte d’Alzheimer qui s’occupent d’elle (dans la mesure du possible). En effet, à un stade avancé, elle devra être placée dans une institution spécialisée. Faire appel à une aide à la personne, c’est une manière de soulager un peu la famille et de permettre aux malades de pouvoir rester vivre chez eux aussi longtemps que possible.
En tant qu’auxiliaire de vie aux familles, votre rôle sera de l’épauler dans ses tâches quotidiennes :
- Choisir ses vêtements
- S’habiller
- Faire sa toilette
- Faire le ménage
- S’alimenter…
En tant que professionnel, vous devrez adapter votre comportement. Pour vous aider à vous positionner et savoir agir de la bonne manière, vous pouvez compter sur le cours “Les neuropathologies” disponible sur notre plateforme de formation, Ainsi, vous pourrez apprendre à :
- Ne pas infantiliser la personne et respecter sa dignité : il faut la rassurer, car elle a parfois conscience de son trouble.
- L’encourager à faire les gestes elle-même : se brosser les dents, faire sa toilette… Cela peut l’aider à garder l’habitude de les faire.
- Faire des activités qui stimulent la mémoire : les malades d’Alzheimer restent sensibles à la musique, au toucher ou au contact visuel. En effet, cela stimule des souvenirs encrés reliés à des émotions anciennes !
- Faire marcher sa mémoire autant que possible : lui poser régulièrement des questions sur son passé mais aussi sur sa vie présente. Favoriser des jeux de réflexion et des activités dans lesquelles la personne est active.
Quand vous serez en poste et que vous travaillerez officiellement dans le domaine de l’aide à la personne, vous devrez faire preuve de patience et d’empathie envers les aidés qui souffrent de la maladie d’Alzheimer. En conséquence, vous devrez aussi réussir à garder votre sang froid même lors de brusques changements de comportement.
Alzheimer n’est jamais aisé pour les proches du malade, ni pour lui-même. En apportant votre aide en le soutenant dans des tâches du quotidien, vous pourrez apporter votre pierre à l’édifice et les aider autant que possible, à votre échelle. Parce que les métiers de l’assistance de vie aux familles restent avant tout des métiers du social basé sur l’entraide et le respect d’autrui !