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Lancer sa reconversion : comment négocier une rupture conventionnelle ?

Publié le 08 mai 2025

Vous envisagez de changer de voie professionnelle ou de suivre une formation à distance comme celles proposées par YouSchool ? La rupture conventionnelle peut être une solution idéale pour quitter votre emploi en douceur ! Alternative au licenciement ou à la démission, ce mode de séparation amiable permet au salarié et à l’employeur de mettre fin au contrat de travail dans un cadre sécurisé et encadré par la loi. Découvrez comment négocier une rupture conventionnelle pour vous assurer un départ en toute sérénité.

Comment négocier une rupture conventionnelle

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Rupture conventionnelle : définition et avantages

Vous souhaitez quitter votre CDl ? Dans de nombreux cas, la rupture conventionnelle, c’est l’alternative à la démission à privilégier, notamment si vous souhaitez faire valoir vos droits au chômage ! Encadrée par le Code du travail, c’est un mode de séparation à l’amiable entre un salarié en CDI et son employeur. Pratique et souvent avantageuse, cette procédure séduit de plus en plus de professionnels, surtout ceux qui ont pour objectif de lancer leur reconversion professionnelle.

Rupture de contrat à l'amiable : en quoi consiste une rupture co ?

La rupture de contrat à l’amiable, parfois surnommée « rupture co » à l’oral, diffère du licenciement ou de la démission : il ne s’agit pas d’une décision unilatérale. C’est une procédure qui repose sur le dialogue et sur la négociation. Ainsi, elle est encadrée par le Code du travail (article L1237-11 et suivants) et ouvre droit à des indemnités ainsi qu’aux allocations chômage !

Ce mode de rupture présente plusieurs caractéristiques clés :

Elle est donc particulièrement adaptée aux salariés qui souhaitent se reconvertir et suivre une formation, car elle offre un cadre sécurisé. Une excellente manière de quitter un poste sans conflit et en restant en bons termes avec son employeur.

Quels avantages pour le salarié et l'employeur ?

La rupture conventionnelle présente des avantages concrets pour les deux parties ! Zoom sur les avantages spécifiques de ce mode de rupture, côté salarié comme côté entreprise.

Les droits obtenus par le salarié

Après avoir signé une rupture conventionnelle, un salarié bénéficie de plusieurs droits, garantis par la loi. En effet, cela vous permet d’acquérir une certaine sécurité sans pour autant renoncer à vos avantages sociaux. Voici les principaux droits auxquels vous pouvez prétendre :

Des démarches facilitées pour l'employeur

Les employés ne sont pas nécessairement les seuls à trouver de nombreux avantages à la rupture conventionnelle ! Pour les employeurs, elle offre un cadre de départ plus souple qu’un licenciement et permet de maîtriser les conditions de séparation. Surtout, elle évite un éventuel contentieux. De ce fait, elle offre plusieurs avantages :

Comment préparer une négociation de rupture conventionnelle ?

Préparer une négociation de rupture conventionnelle ne s’improvise pas ! Pour obtenir un accord équilibré et favorable, vous devez connaitre vos droits, anticiper les arguments de l’employeur et choisir le bon moment pour engager le dialogue. Cette phase de préparation est essentielle pour sécuriser votre départ et maximiser les chances d’aboutir à une convention avantageuse ! Voici les étapes clés pour bien s’y prendre.

Comment aborder l'entretien avec l'employeur ?

L’entretien de rupture conventionnelle est une étape cruciale. C’est le moment où vous allez exposer votre souhait de quitter l’entreprise dans un cadre amiable. Pour que la discussion soit constructive, il est essentiel de bien s’y préparer et d’adopter une posture professionnelle. Pour mettre toutes les chances de votre côté, il est important de :

Un climat de confiance est essentiel pour aboutir à un accord ! En misant sur la transparence et le dialogue, vous verrez augmenter vos chances d’obtenir une réponse favorable à votre demande.

Quels sont les éléments à négocier ?

Avant d’espérer aboutir à un accord équilibré, plusieurs éléments doivent être négociés. Le principal est l’indemnité spécifique de rupture conventionnelle. Elle ne peut pas être inférieure à l’indemnité légale de licenciement ! Sachez que vous pouvez proposer un montant plus élevé en fonction de votre ancienneté, de vos responsabilités ou encore du contexte de votre départ.

La date de fin de contrat est aussi un élément sur lequel il faudra vous mettre d’accord ! Écourter ou supprimer le préavis, négocier le maintien de certains avantages (mutuelle ou tickets restaurant), obtenir indemnité compensatrice de congés payés… Il faudra penser à tous ces détails pour conclure la négociation !

Enfin, en fonction de votre futur projet, vous pouvez aussi demander un accompagnement (bilan de compétences, formation, appui à la reconversion…). Une négociation bien préparée permet de sécuriser la transition professionnelle et de partir dans les meilleures conditions, tant humaines que financières !

Conseils pour éviter les pièges et sécuriser votre départ

Pour sécuriser votre départ lors d’une rupture conventionnelle, il est essentiel d’aborder la négociation avec soin et professionnalisme. Pour ce faire, il faut :

Surtout, ne pas démissionner est un point crucial : la rupture conventionnelle vous permet de bénéficier d’indemnités et des allocations chômage, contrairement à une démission ! Un départ bien négocié vous assure une sécurité non négligeable.

Pour finir

Vous savez à présent comment négocier une rupture conventionnelle. C’est une opportunité précieuse pour quitter votre emploi dans un cadre serein et sécurisé ! En préparant soigneusement chaque étape, vous pouvez bénéficier d’un départ avantageux tout en préservant de bonnes relations avec votre employeur actuel. Cette démarche encadrée permet de construire un nouveau projet professionnel avec confiance et clarté. Bien menée, la rupture conventionnelle devient un véritable tremplin vers la reconversion !

Comment négocier une rupture conventionnelle ? La FAQ

Un salarié peut évoquer un projet de reconversion, une situation personnelle ou un désir d’évolution vers un autre métier. Il est essentiel de présenter un point de vue clair, professionnel et respectueux et d’insister sur le caractère amiable du départ négocié. L’idée est de démontrer que cette rupture du contrat de travail est dans l’intérêt des deux parties et peut s’effectuer dans un bon esprit.

Le minimum légal correspond à l’indemnité légale ou conventionnelle, calculée selon l’ancienneté et la rémunération mensuelle. Toutefois, il est possible de négocier un montant supérieur, surtout si la situation le justifie. S’informer sur la politique de l’entreprise et préparer des arguments solides permet de mieux déterminer le montant à demander, tout en tenant compte de la moyenne des derniers mois de salaire et de la convention collective applicable.

Parmi les pièges à éviter, il est préférable de ne pas critiquer l’employeur, de démissionner sans discussion ou d’imposer une date de rupture. Il est aussi risqué de signer sans vérifier les détails du document écrit, notamment l’indemnité à verser et les conditions de la rupture. Garder en tête qu’un refus de rupture est possible, d’où l’importance d’une négociation amiable bien préparée, en étant assisté si besoin, et d’un état des lieux clair de la situation professionnelle.

Pour convaincre votre patron, vous pouvez présenter la demande de rupture conventionnelle comme une solution équilibrée, bénéfique pour l’entreprise comme pour vous. Évoquez le contexte, vos projets futurs ou une inadéquation actuelle avec votre poste. Restez factuel, soyez professionnel et respectueux, et montrez que cette démarche s’inscrit dans une logique d’accord des deux parties. Le bon moment et un entretien préalable bien préparé peuvent faire la différence pour obtenir une rupture amiable.

L’indemnité de rupture conventionnelle ne peut être inférieure à l’indemnité légale de licenciement. Elle se calcule selon la moyenne de la rémunération mensuelle brute sur les 12 ou 3 derniers mois, selon ce qui est plus avantageux. La convention collective peut prévoir un montant supérieur. Il est conseillé de s’informer ou de faire appel à un avocat ou à un service d’aide comme le service public pour valider le calcul et s’assurer du respect des conditions légales.

Oui, dans bien des cas. Contrairement à la démission, la rupture conventionnelle permet de toucher l’indemnité de rupture et d’accéder à l’indemnisation France Travail (anciennement Pôle Emploi) après le délai de carence. Ce dispositif sécurise le départ tout en préservant les droits du salarié. C’est une solution à privilégier, notamment dans une perspective de reconversion professionnelle ou si le salarié souhaite bénéficier d’un accompagnement vers une nouvelle activité.

L’employeur y voit une façon d’éviter un licenciement économique ou un conflit potentiel. Cette démarche amiable permet de formaliser le départ du salarié dans de bonnes conditions, avec un cadre clair. Elle réduit les risques juridiques, limite les tensions et facilite l’organisation du service. Dans certains cas, cela s’inscrit aussi dans une politique RH souple, respectueuse des projets de chacun. C’est donc un dispositif bénéfique pour la direction comme pour le salarié !

Non, la rupture conventionnelle ne concerne que le Contrat à Durée Indéterminée (CDI). Pour un CDD, d’autres formes de rupture existent comme la rupture anticipée d’un commun accord, le licenciement ou la démission dans certains cas. Il est donc essentiel de bien s’informer sur le type de contrat et les possibilités prévues par le droit social. L’employeur et le salarié ne pourront pas signer de formulaire Cerfa dans ce cadre.