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Allergies alimentaires et pros de la petite enfance : comment gérer ?

Même si l’origine des allergies alimentaires n’est pas claire (alimentation de la mère durant la grossesse, diversification trop précoce ou génétique), il est certain que vous croiserez des enfants allergiques et intolérants au cours de votre carrière ! Ainsi, apprenez à gérer les allergies alimentaires en tant que professionnel de la petite enfance.

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PAI et allergies alimentaires en accueil collectif

Que faire lorsqu’on accueille un enfant allergique au sein d’une crèche, d’une école ou en tant qu’assistante maternelle ? Il est obligatoire de mettre en place un PAI ou Projet d’Accueil Individualisé.

Vous y serez peut-être confronté durant l’un de vos stages du CAP Petite Enfance ! Il est également possible que l’on vous pose des questions à ce sujet le jour de l’examen.

GARANTIR LA SÉCURITÉ SANITAIRE DE L’ENFANT

Dans le cas où un enfant est concerné par une ou plusieurs allergies alimentaires majeures (c’est-à-dire potentiellement mortelles), l’information doit être correctement transmise à l’ensemble de l’équipe pédagogique et d’encadrement. Vous l’aurez compris, ici la vie d’un enfant est en jeu !

Que contient un PAI :

  • un protocole d’urgence qui explique la procédure de manière détaillée en cas de contact de l’enfant avec l’allergène

  • les médicaments à donner et en quelles quantités

  • les personnes à contacter en cas d’urgence (parents, médecins, Samu…)

Attention, en tant que professionnel de la petite enfance, il est essentiel d’organiser une réunion d’utilisation des médicaments listés dans le protocole. Cette formation doit être encadrée par un médecin (comme le médecin scolaire par exemple).

Cette réunion doit se faire le plus rapidement possible et auprès du maximum de personnes potentiellement au contact de l’enfant allergique. En effet, si vous devez administrer des seringues d’adrénaline à un jeune enfant, il est absolument nécessaire de savoir comment les utiliser avant d’être confronté à cette situation particulièrement stressante !

Bon à savoir : il est également possible qu’un PAI soit mis en place même si l’enfant ne présente pas d’allergie mortelle.

Bien réagir en tant que professionnel de la petite enfance

Durant votre formation au CAP Petite Enfance, une partie du programme est consacrée à l’élaboration des repas. C’est dans ce cadre que vous apprendrez notamment à respecter les différentes étapes de la diversification alimentaire mais aussi à prendre en compte les allergies et intolérances alimentaires. Retrouvez le cours associé aux allergies et aux différents régimes alimentaires sur notre plateforme de formation à la petite enfance.

QUI PRÉPARE LES REPAS ?

Le plus souvent, le soin de réaliser le repas de l’enfant allergique reste confié à ses parents. C’est une responsabilité en moins pour le professionnel de la petite enfance !

Cependant, si vous travaillez en tant qu’ATSEM, vous verrez aussi que certaines écoles prévoient un repas spécifique pour ces enfants. Ce cas de figure reste assez rare mais il existe des Mairies qui s’investissent plus que d’autres dans cette problématique liée à l’enfance. Les menus sans allergène se font rare dans les cantines hexagonales même si l’on peut espérer une évolution dans les années à venir.

Même si le repas est élaboré par la famille de l’enfant, il faut aussi vérifier qu’une contamination accidentelle n’arrive pas. Ainsi, l’école ou le professionnel de la petite enfance doit fournir un lieu où entreposer et réchauffer les repas de l’enfant. Il faut aussi surveiller que l’enfant mange correctement son déjeuner ou goûter et n’échange pas avec ses petits camarades ! N’oublions pas que nous nous trouvons là en présence de jeunes enfants, ainsi c’est la responsabilité du personnel encadrant qui peut être engagée.

REPÉRER LES SIGNES D’UNE ALLERGIE ALIMENTAIRE

Le parent est celui qui est le plus souvent au cœur de l’alimentation du tout-petit, c’est donc normalement lui qui vous informera des allergies de son enfant et non l’inverse.

Cependant, si vous remarquez certains symptômes après le repas comme :

  • des rougeurs,

  • des démangeaisons,

  • de l’eczéma ou de l’urticaire,

  • des difficultés respiratoires,

  • des maux de ventre ou une diarrhée,

N’hésitez pas à alerter les parents !

Même lorsque l’on pense connaître par cœur son enfant, il est toujours possible de passer à côté de certaines réactions ! Il est particulièrement intéressant de pouvoir croiser les infos entre famille et professionnel afin de repérer les signes précurseurs d’une allergie ou d’une intolérance alimentaire.

Les 3 allergies les plus communes durant la petite enfance

1. L’ALLERGIE AUX PROTÉINES DE LAIT DE VACHE

Cette allergie existe dès le plus jeune âge puisqu’elle se déclare avant les 3 mois de l’enfant. Elle disparaît naturellement assez vite puisque dans 90% des cas, les tout-petits ne sont plus allergiques au lait de vache à l’âge de 3 ans.

2. L’ALLERGIE AUX FRUITS À COQUES

Bien que jusqu’à présent ce type d’allergie n’était pas différencié, on sait aujourd’hui que l’on peut être par exemple allergique aux noisettes mais pas aux noix. Cependant, prenez garde aux étiquettes car, le plus souvent, elles indiquent uniquement “fruits à coques”. Dans le doute, abstenez-vous donc d’acheter ce délicieux gâteau !

3. L’ALLERGIE À L’ARACHIDE

Parmi les allergies alimentaires majeures (c’est à dire celles qui peuvent entraîner la mort) on retrouve également :

  • le céleri

  • les fruits de mer

  • le gluten

  • le sésame

  • le lupin

  • les mollusques

  • la moutarde

  • les oeufs

  • les poissons

  • le soja

  • les sulfites

Certaines de ces allergies se développent à un âge plus avancé et ne touchent que rarement les enfants comme celles au céleri et fruits de mer.

Vous souhaitez en savoir plus sur le sujet ? N’hésitez pas à interroger l’un des professionnels de la petite enfance encadrant notre formation. Vous pouvez également consulter Alrj, plateforme d’entraide et d’information sur les allergies alimentaires infantiles.