Comment devenir auxiliaire de puériculture ?

Vous aimeriez exercer ce métier centré sur le développement des bébés et enfants âgés de moins de 3 ans ? Quelle formation d’auxiliaires de puériculture suivre ? Décrochez un CAP AEPE puis validez le DEAP (Diplôme d’Etat d’Auxiliaire de Puériculture) ! Parcourez notre fiche métier pour en savoir plus sur cette profession.

Le métier d’auxiliaire de puériculture : formation et missions

Quel diplôme ou concours pour devenir auxiliaire de puériculture ?

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Pour être auxiliaire de puériculture, il faut impérativement obtenir le diplôme d’État d’auxiliaire de puériculture (DEAP), qui est délivré par la Direction régionale des affaires sanitaires et sociales (DRASS). Être titulaire du CAP Petite Enfance permet d’être exempté de l’épreuve écrite ; l’épreuve orale d’admission consiste en un entretien entre le candidat et un jury de professionnels.

Travailler en maternité ou en crèche

L’auxiliaire de puériculture est employé par divers types de structures d’accueil, qui peuvent aller de la maternité à travailler en crèche, en passant par les pouponnières et les halte-garderies, auprès d’enfants âgés de moins de 3 ans. Il ou elle est responsable de l’hygiène et du bien-être des enfants qui lui sont confiés, en collaboration avec les autres membres du personnel de la structure d’accueil.

L’auxiliaire de puériculture travaille sous la supervision d’un puériculteur ou d’une puéricultrice, ou encore d’un pédiatre s’il ou elle travaille dans des structures d’accueil comme les hôpitaux et cliniques.

Les tâches de l’auxiliaire puéricultrice

L’auxiliaire de puériculture est au service du bon développement des enfants en bas-âge, dans tous les aspects de celui-ci. Il est amené dans ce but à accomplir des tâches très diverses, en fonction de la structure, des circonstances et des moments de la journée :

    • changer les enfants, si l’auxiliaire de puériculture travaille en crèche ;
    • les nourrir, selon les modalités adaptées à leur âge (biberons, repas, collations) ;
    • consoler les enfants s’ils pleurent ou s’ils sont tristes ;
    • organiser des activités d’éveil : jeux, dessins, dialogues, chansons… ;
    • accompagner les enfants dans leur développement psychomoteur : les aider notamment à apprendre à marcher, à parler et à être propre, et les assister plus généralement dans leur acquisition de l’autonomie ;
    • participer aux réunions d’équipe quotidiennes, hebdomadaires ou mensuelles ;
    • être en constant dialogue avec les parents, afin de pouvoir les aider dans leurs éventuelles difficultés, et leur faire part des observations faites par soi-même ou par l’équipe concernant leur enfant.

Les qualités et compétences d’une auxiliaire de puériculture

Pour devenir auxiliaire de puériculture, vous devrez maîtriser un certain nombre de compétences et de savoir liés au développement du jeune enfant. Ces notions vous seront transmises lors de vos études et notamment via le programme du CAP AEPE. Mais certaines qualités sont également nécessaires pour exercer ce métier. Découvrez si votre profil personnel est en adéquation avec ce qui vous sera demandé.

Les qualités de l’auxiliaire de puériculture

Les qualités nécessaires pour être un bon ou une bonne auxiliaire de puériculture sont celles exigées de tout professionnel de la petite enfance. La différence principale avec les autres métiers du secteur est une attention encore plus grande portée à l’hygiène et à la sécurité que dans les autres métiers.

Pour exercer cette emploi, vous devrez donc avoir :

  • la connaissance des étapes fondamentales du développement psychomoteur de l’enfant, ainsi que des besoins liés à chaque étape de ce développement
  • la santé (les soins apportés aux très jeunes enfants demandent des efforts physiques importants, notamment le fait de porter ces derniers, et de se pencher fréquemment lors du change)
  • la patience pour travailler avec des enfants en bas-âges qui vous sollicitent sans-cesse au quotidien
  • l’adaptation tant aux autres membres de l’équipe qu’aux enfants, tous singuliers, malgré des constantes que l’on peut retrouver liées à leur âge
  • l’écoute apportée aux parents comme aux enfants, de façon équilibrée, en gardant toujours la distance nécessaire pour pouvoir évaluer les situations de la façon la plus neutre possible.

Témoignage d’une auxiliaire de puériculture en poste

Sarah Bretot, 23 ans, auxiliaire de puériculture à Melun (Seine-et-Marne), a partagé son expérience fructueuse avec un journaliste du magazine Alternatives économiques :

Comment Sarah est devenue auxiliaire de puériculture

Après un bac L, Sarah Bretot a passé quelques mois en fac d’espagnol. Mais, elle a du arrêter son cursus et souhaite entamer des études qui la mèneront rapidement à un emploi.

« J’avais envie d’un métier proche des enfants », explique-t-elle. Elle cherche donc un établissement permettant d’accéder au diplôme d’État d’auxiliaire de puériculture et ne trouve que deux lycées proposant une formation gratuite en Ile-de-France : « La formation dans les centres payants [instituts spécialisés hors lycées, NDLR] coûtait entre 3 500 et 4 000 euros. Je ne pouvais pas me le permettre. »

Elle est admise au lycée Jacques-Monod, à Paris, pour une formation en dix mois comprenant six stages professionnels en petite enfance. « J’ai trouvé quatre stages en crèche, un en maternité et un en psychiatrie », précise-t-elle.

Elle a jugé cette courte année d’études très utile, puisque les futures auxiliaires de puériculture y abordent non seulement les questions de la relation avec l’enfant, mais aussi des points pratiques tels que les maladies infantiles, les médicaments, l’hygiène des locaux, etc. Quant aux stages, ils lui ont permis de découvrir l’organisation du travail et le fonctionnement au sein d’établissements, le travail d’équipe et, bien sûr, le métier.

Travailler après une formation d’auxiliaire de puériculture

Sarah a commencé à chercher un poste dans une crèche durant ses études. « J’ai envoyé 33 courriers et reçu 2 réponses positives. » L’une pour un remplacement de congé maternité, l’autre à Melun, pour un remplacement de congé en disponibilité, qui semblait plus pérenne. « J’ai terminé l’école le 6 juillet et j’ai commencé à travailler le 9 à Melun. »

Puisqu’il s’agit d’un contrat de remplacement, Sarah est toujours en CDD, en attendant qu’un poste se libère de manière définitive. Elle a entre-temps dû passer le concours de la fonction publique territoriale (FPT), car elle est employée par le département. Elle l’obtient l’année suivante et devient donc « stagiaire » de la FPT à l’obtention d’un poste à durée indéterminée.

Salaire et horaires de travail

Le salaire d’un auxiliaire de puériculture dans la fonction publique territoriale est compris entre 1 600 € et 2 600 € brut mensuel.  Les auxiliaires se relaient de l’ouverture (7h15) à la fermeture (19h00) de la structure, la dernière arrivée prenant son service à 11h30, tandis que la première le termine à 14h45.

Sarah Bretot se plaît dans cette crèche qui, bien que grande – elle compte 60 enfants – est conviviale. Son emploi répond par ailleurs à son attente principale : exercer un métier avec des enfants. « C’est vraiment une vocation pour celles qui s’orientent vers cette formation et qui restent », conclut-elle. » (source : « Témoignage : Sarah, un bac L et auxiliaire de puériculture », Alternatives-economiques.fr, « Hors-série pratique n°071 », 01/2015)

Un métier en expansion

Le besoin d’auxiliaires de puériculture en France métropolitaine ne cesse de grandir. En effet ce dernier est croissant depuis plusieurs années déjà, essentiellement en crèche, mais aussi dans les hôpitaux. Ce phénomène est surtout présent en région parisienne mais on le retrouve également un peu partout dans l’Hexagone, que ce soit en zone urbaine comme en zone rurale. Embrasser une formation en petite enfance apparaît par conséquent comme une opportunité de carrière des plus intéressantes.

Questions populaires ?

  • Auxiliaire de puériculture c'est quoi ?

    Une auxiliaire de puériculture est une personne qui s’occupe de nouveaux nés jusqu’aux 18 ans. Son rôle est de proposer des activités pour aider au développement de l’enfant.

  • Quelle étude faut-il faire pour devenir auxiliaire de puériculture ?

    Pour devenir auxiliaire de puériculture, nous vous conseillons de passer le CAP AEPE. C’est une formation très complète qui permet d’avoir toutes les compétences et connaissances nécessaires pour exercer parfaitement ce métier de la petite enfance. Ensuite vous devrez valider le DEAP, formation d’auxiliaires de puériculture.

  • Combien gagne une auxiliaire de puériculture ?

    Le salaire moyen d’une auxiliaire de puériculture dans la fonction publique territoriale est compris entre 1 600 € et 2 600 € brut mensuel.