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La liste officielle des animaux NAC et les règles à connaître en France
Publié le 9 octobre 2025
- Lecture : 7 min
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Qu'est-ce qu'un NAC ? Définition et origines du terme
Un NAC, ou nouvel animal de compagnie, désigne une catégorie particulière d’animaux de compagnie. Cette définition regroupe à la fois des espèces domestiques classiques et d’autres plus exotiques, souvent soumises à des règles spécifiques.
L'histoire de l'appellation "NAC" Nouveaux Animaux de Compagnie
Le terme NAC apparaît dans les années 1980 comme acronyme pour désigner des animaux de compagnie différents du chat et du chien. La législation s’est ensuite précisée dans le Code rural et l’arrêté du 11 août 2006, qui encadrent la détention des animaux. Ainsi, certaines espèces domestiques relèvent d’une définition simple, tandis que d’autres exigent un certificat de capacité, une autorisation préfectorale ou un agrément. Ces textes assurent la protection des animaux et règlementent la possession des NAC dans le respect de la loi, fixant ainsi la responsabilité des propriétaires et des éleveurs.
Les animaux concernés par cette catégorie
Les nouveaux animaux de compagnie regroupent un large éventail d’espèces : rongeurs (souris, hamsters, cochons d’Inde), mammifères (lapins, furets), oiseaux (perruches, canaris), mais aussi reptiles, amphibiens, batraciens et poissons. Chaque type compte de nombreuses races et variétés. Contrairement à un animal de compagnie classique, les NAC restent soumis à des règles particulières de détention, qui n’est pas toujours libre. Cette distinction permet de mieux comprendre les enjeux liés à leur adoption et leur encadrement légal.
La liste complète des NAC en France
Pour travailler avec les animaux, devenir vendeur en animalerie ou même gérer un refuge, il est important de connaître la longue liste des espèces considérées comme de nouveaux animaux de compagnie. Que ce soit pour adopter ou élever, il est indispensable de se renseigner.
Les NAC les plus courants
Chez les Nac, il y a aussi des animaux populaires qui font partie des plus adoptés en France :
- Rongeurs : hamster, rat, cochon d'Inde, souris, chinchilla, octodon.
- Logamorphes et mustélidés domestiques : lapin nain/domestique, furet.
- Oiseaux d'ornement ou exotiques : perruche ondulée, calopsitte, canari, perroquet.
- Poissons d'aquarium : poisson rouge, combattant, platys, piranha.
- Reptiles : gecko, iguane, caméléon, serpent non venimeux (python, boa, couleuvre).
- Tortues Hermann, Floride (certaines sont très réglementées).
- Amphibiens : grenouille exotique, crapauds, axolotl, salamandre.
- Invertébrés exotiques : araignée (mygale), phasme, scorpion.
La liste complète des différentes espèces assimilées aux NAC est disponible sur le site internet du Service public français.
Les NAC domestiques vs les espèces non domestiques
Les nouveaux animaux de compagnie ne relèvent pas tous du même cadre légal. Leur classification dépend des ministères compétents :
- NAC domestiques : ils sont intégrés par l'homme depuis des siècles et dépendent du ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation. Exemples : poule, oie, dindon, paon, canard. Ces espèces sont aussi considérées comme proches de l'homme et plus simples à détenir.
- Animaux non domestiques : considérés comme animaux sauvages, ils relèvent de la faune sauvage et donc du ministère de la Transition écologique et solidaire. Ils incluent certaines espèces animales exotiques ou espèces protégées comme le hérisson, certains reptiles, amphibiens ou insectes. Leur détention est strictement encadrée par le Code rural et parfois requiert un certificat ou une autorisation.
Cette distinction est capitale pour bien designer chaque espèce animale et maîtriser les démarches obligatoires avant toute possession.
NAC et réglementation : ce qu'il faut savoir
Avant d’adopter ou d’exploiter un NAC dans un cadre professionnel, il est impératif de bien se renseigner. Chaque espèce possède une spécificité, en fonction de son type. La réglementation encadre leur détention pour protéger ces animaux.
Les animaux autorisés en France
En France, le gouvernement établit une liste d’espèces pouvant être détenues librement. Elle inclut des rongeurs (lapin, hamster, cochon d’Inde), certains oiseaux (perruche, canari) ou encore des poissons d’aquarium. Le Code rural encadre aussi la vente aux particuliers et fixe le caractère domestique de la race. Les reptiles non venimeux peuvent être détenus sous conditions.
Les interdictions et restrictions
N’importe quelle personne ne peut pas détenir n’importe quel NAC. La loi fixe clairement des limites pour des raisons sanitaires, dangereuses ou invasives. D’autres font face à une autorisation stricte selon leur catégorie.
- Espèces protégées : tortue d'Hermann, rapaces (aigle, hibou, faucon), loutre.
- Espèces dangereuses : serpent venimeux, grands félins (tigre, lion), primates (chimpanzé, macaque).
- Espèces invasives : tortue de Floride, écrevisse de Louisiane, grenouille taureau, ragondin.
Certaines espèces sont donc strictement interdites, sauf pour des structures agréées comme les parcs zoologiques.
Les obligations des détenteurs
Les propriétaires qui choisissent d’acquérir ou d’adopter un NAC deviennent responsables de son bien-être et de son environnement. Cela représente un engagement fort, encadré par l’État français :
- Obligation d'identification (comme pour le chat ou le chien).
- Obligation de garantir la santé et la sécurité de l'espèce.
- Respect de la fonction et de la liberté de l'animal selon les règles de protection.
Exemple : le cas du furet
Les furets sont des carnivores domestiques, au même titre que les chats et les chiens. Tout particulier doit donc les identifier par tatouage ou puce électronique. De plus, la vaccination antirabique est obligatoire pour voyager hors du territoire français avec un furet.
Bien-être et responsabilités liés aux NAC
Apprendre comment travailler avec les animaux implique aussi de comprendre les besoins des NAC. Chaque espèce a des exigences spécifiques relatives à son habitat, son alimentation et ses soins, ce qui engage directement la responsabilité de l’adoptant.
Les besoins spécifiques selon les espèces
Chaque espèce de NAC a des besoins et des conditions de vie bien différentes. Un poisson exige un entretien régulier de son aquarium pour éviter les maladies, tandis qu’un serpent demande un terrarium adapté à sa nature et à sa fonction biologique. Un carnivore comme le furet nécessite une alimentation adéquate et des soins vétérinaires pour préserver sa santé.
Tous ces animaux demandent du temps au quotidien. Négliger leur entretien représente un risque réel pour leur bien-être, et parfois une certaine dangerosité pour le propriétaire. Il faut également prendre en compte que les NAC n’ont pas tous la même espérance de vie. Par exemple, un hamster vit quelques années alors qu’une tortue peut vivre plusieurs décennies.
L'importance de se former avant d'adopter un NAC
Les nouveaux animaux de compagnie requièrent des connaissances précises pour assurer leur bien-être. Un futur propriétaire doit savoir définir les besoins de son NAC et utiliser les bons outils et pratiques de soin.
- Consulter un vétérinaire spécialisé permet d'appréhender les éléments essentiels : habitat, alimentation, prévention des maladies, transport.
- Suivre une formation adaptée (comme l'ACACED) est un atout pour tout projet d'élevage, d'achat ou d'adoption.
- Ces savoirs donnent un véritable sens à la relation entre l'animal et l'humain, en garantissant respect et sécurité.
L'atout de préparer l'ACACED NAC en reconversion professionnelle
Se former aux métiers en rapport avec les animaux ne se limite pas au chat ou au chien. Connaître chaque espèce, y compris les NAC, est indispensable pour exercer légalement et avec sérieux.
Pourquoi connaître les NAC est indispensable pour l'ACACED ?
L’ACACED, l’Attestation de Connaissances pour les Animaux de Compagnie d’Espèces Domestiques, existe selon différentes options : chien, chat et NAC. Cette attestation est obligatoire pour tout candidat qui souhaite travailler avec les nouveaux animaux de compagnie, qu’il s’agisse de rongeur, reptile, oiseau, poisson ou amphibien.
Connaître les NAC, ce n’est pas seulement savoir les nommer, c’est aussi :
- Assurer leur bien-être en maîtrisant leurs besoins biologiques (habitat, transport, reproduction).
- Prouver sa faculté à reconnaître leur caractère (fragilité, dangerosité, éventuelle, contraintes légales, etc.).
- Savoir expliquer leur nature et leur fonction dans un cadre éducatif ou professionnel (vente, élevage, pension, refuge).
En pratique, l’ACACED NAC permet de :
- Désigner quelles espèces sont libres à l'adoption et lesquelles nécessitent un certificat ou une autorisation.
- Comprendre les risques sanitaires liés aux NAC (maladies transmissibles, règles d'hygiène, mise en liberté).
- Anticiper les démarches légales pour la détention ou la vente de certaines espèces.
Maîtriser ce volet est donc indispensable pour réussir l’ACACED et montrer son sérieux auprès des employeurs, clients ou partenaires. C’est aussi une garantie de pouvoir exercer en toute légalité et d’éviter les erreurs coûteuses ou préjudiciables aux animaux.
Travailler avec les NAC : quelles opportunités professionnelles ?
La connaissance des NAC et l’obtention de votre ACACED ouvrent de nombreuses portes professionnelles :
- Refuge ou association pour accueillir et protéger des animaux.
- Activités d'élevage (domestiques ou soumis à réglementation).
- Pet shop et animaleries spécialisées.
- Pensions et gardes d'animaux.
- Métiers de l'éducation animalière et des soins.
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- Possibilité de choisir le financement via votre CPF.
- Enseignement des différentes races et espèces, pour se préparer à travailler avec tout type d'animal.
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Pour finir
Les animaux NAC qui figurent sur la liste officielle regroupe une grande diversité d’espèces. Certaines sont libres à l’adoption, d’autres sont encadrés par une réglementation stricte. Avant de choisir un NAC, renseignez-vous sur ses besoins, ses contraintes et le cadre légal.
Pour celles et ceux qui souhaitent aller plus loin et envisagent d’exercer en animalerie, en refuge ou dans tout métier lié aux NAC, la formation ACACED NAC à distance de YouSchool offre un apprentissage complet et adapté à votre reconversion. Découvrez notre formation et lancez votre nouvelle carrière dans le secteur animalier !
FAQ sur les NAC
Quels NAC peut-on avoir sans certificat ?
En France, le Code rural distingue les NAC selon leur statut légal. Sans certificat, une personne peut détenir une espèce considérée comme domestique : rongeur (lapin, cochon d’Inde, hamster), furet, oiseau d’ornement ou poisson d’aquarium courants. Certaines variétés de serpent ou lézard non venimeux peuvent aussi être tolérées, mais d’autres sont soumis à autorisation. Le meilleur conseil reste de vérifier la liste officielle avant toute adoption.
Existe-t-il une liste officielle des NAC interdits ?
Oui, il existe une liste officielle des NAC interdits en France. Elle est issue du Code de l’environnement et précise les espèces dont la détention est strictement prohibée. On y retrouve une longue série d’animaux protégés et dangereux : tortues, rapaces, primates ou félins sauvages y figurent. Cette réglementation vise à protéger la biodiversité et à éviter des risques pour la sécurité publique.
Quels sont les NAC les plus faciles à élever ?
Certaines espèces NAC sont plus adaptées aux débutants, car elles requièrent peu de contraintes au quotidien. C’est le cas du cochon d’Inde, du hamster, du lapin nain, de la perruche ondulée ou encore du poisson rouge. Leur entretien est relativement simple, mais chaque animal mérite une attention régulière. Notre conseil reste de choisir le NAC en fonction de votre disponibilité, de votre budget et de vos connaissances, afin de garantir son bien-être.
Le prix moyen d'un NAC en France ?
Le prix d’un NAC varie fortement selon l’espèce. Les rongeurs comme le hamster ou la souris coûtent entre 10 et 30 €, tandis qu’un lapin nain ou un cochon d’Inde peut atteindre 50 à 100 €. Pour les oiseaux (perruche, canari), les tarifs vont de 20 à 150 €, alors que certaines espèces exotiques comme les reptiles peuvent dépasser plusieurs centaines d’euros. À ce prix d’achat s’ajoutent les frais d’alimentation, d’habitat et de soins vétérinaires, souvent plus élevés que l’animal lui-même.
Comment identifier un NAC ?
L’identification d’un NAC dépend de l’espèce. Pour certains animaux domestiques comme le furet, la loi impose une puce électronique ou un tatouage, de la même manière que pour les chiens et les chats. Cette obligation permet de retrouver un animal perdu et d’assurer le suivi sanitaire. D’autres espèces, comme les oiseaux ou les reptiles, peuvent être identifiés grâce à une bague ou un certificat officiel. En cas de doute, le meilleur réflex reste de consulter un vétérinaire, qui saura indiquer la méthode adaptée à chaque animal.
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